Galerie Thaddaeus Ropac is delighted to announce Bjarne Melgaard’s first solo
exhibition The Casual Pleasure of Disappointment in the Paris Marais gallery. He first
showed with the gallery in Paris Pantin in the group exhibition Empire State. New
York Art Now, where he created a room sized installation with paintings as well as
sculptures in homage to Allen Jones.
Bjarne Melgaard’s expressive paintings, drawings, sculptures and installations have
achieved a unique position within the international art world. His characteristic style
and provocative themes have made him a controversial, but also highly regarded
artist. As New York Times art critic Roberta Smith says, “he never met a taboo he
didn’t like breaking”.
The starting point for Melgaard’s exhibition The Casual Pleasure of Disappointment is
the figure of French director Catherine Breillat and her film Abuse of Weakness
(2014) which has also inspired the artist’s new eponymous fashion collection,
debuting in New York in 2015. Melgaard says “This exhibition is influenced by both
Catherine Breillat as a mythical figure and as a reference in depicting emotional
conflicts. My new works for Paris question the whole idea of how the beauty industry
becomes a foundation for how we read each other, how we are submerged in their
products and how they dominate us. They all seduce and manipulate us into
believing that we can become something new or better while we are all stuck in the
endless disappointment of how we observe ourselves. I wanted to do something
really destructive and something nobody really has seen before. The idea is to
reverse and deconstruct the boring connection between art and fashion and to deal
with the obsessive and self-destructive aspects within notions of beauty.” In addition
to this reflexion, the exhibition elaborates freely on Catherine Breillat’s film’s themes
such as abuse, physical deterioration and dependency, which Melgaard has conflated
with his own personal history.
Bjarne Melgaard, who often works in a collaborative manner, created a series of
sculptures and paintings together with hair artist Bob Recine, fashion designer
Andre Walker, furniture designer Kwangho Lee, make-up artist Kanako Takase
and artist Susan Cianciolo. The fruit of this collaboration is an entire creative
universe, surrounded by canvases full of doll-like figures made out of hair, mixed with
paint, makeup and various other materials. Melgaard explains his collaborative
approach: “I use both paint and makeup as a medium on the canvases, which are
done in collaboration with visionary hairstylist Bob Recine and veteran designer
Andre Walker. Our collaboration started with my working on drawings, which I made
very quickly and then turned over to Bob and Andre to interpret them, as they
wanted. This allowed for a totally free way of working.” The artist suggests we see
his works as an ensemble, a labyrinth of contextualized objects and as experiments
of painting and sculpture in an extended field, which expresses deceit, vulnerability,
extortion, emotion and desire.
La galerie Thaddaeus Ropac est heureuse d’annoncer la première exposition de Bjarne
Melgaard The Casual Pleasure of Disappointment dans l'espace Paris Marais. Dans le cadre
de l'exposition collective Empire State, l’art de New York aujourd’hui en Novembre 2013 à la
galerie de Paris Pantin, il avait conçu une installation de la taille d'une chambre, composée
de peintures et de sculptures en hommage à Allen Jones.
Ses peintures, dessins, sculptures et installations, tous empreints d'expressivité, lui ont
permis d'occuper une place unique sur la scène de l'art international. Son style
caractéristique et ses thèmes provocants ont fait de lui un artiste qui suscite la controverse,
mais qui a su conquérir l’estime du public. Comme l'affirme Roberta Smith, critique d'art au
New York Times, « il n'a jamais abordé un tabou qu'il ne désirait briser ».
La figure de Catherine Breillat et son film Abus de faiblesse (2014) constituent le point de
départ de cette nouvelle série d’oeuvres et ont également inspiré l'artiste dans la création de
sa nouvelle collection de mode éponyme dont le lancement est prévu à New York en 2015.
Melgaard explique la genèse de son exposition parisienne comme suit : « Cette exposition est
influencée par Catherine Breillat en tant que figure mythique et en tant que référence dans la
mise en scène des conflits émotionnels. Mes nouvelles oeuvres interrogent l’idée de la
manière dont l’industrie de la beauté est devenue la base et de la façon dont nous nous
percevons et sommes immergés dans ses produits et comment ils nous dominent. Ils nous
séduisent en nous faisant croire que nous pouvons être quelque chose de nouveau ou de
mieux alors que nous sommes coincés dans la déception infinie de la manière dont nous nous
observons. Je voulais faire quelque chose de destructeur, quelque chose qui n’avait pas
encore été vu. L’idée est de renverser et de déconstruire la connexion ennuyeuse entre art et
mode et de traiter les aspects obsessionnels et autodestructeurs contenus dans la notion de
beauté. » En poursuivant cette réflexion, Bjarne Melgaard s’empare en toute liberté des
thèmes évoqués par le film de Breillat comme la maltraitance, la détérioration physique et la
dépendance, en les associant à ses expériences personnelles.
Explorant différents champs d’expression en collaborant avec d’autres artistes, Melgaard a
réalisé cette nouvelle série de sculptures / peintures avec l'aide du coiffeur styliste
Bob Recine, le créateur de mode Andre Walker, le designer de mobilier Kwangho Lee, la
maquilleuse Kanako Takase et l'artiste Susan Cianciolo. Ce mélange des genres ouvre un
univers créatif surprenant et foisonnant, composé de toiles mettant en scène des personnages
réalisés à partir de cheveux, combinés avec de la peinture, du maquillage et d'autres
matériaux.
Bjarne Melgaard explique sa démarche singulière : « J’emploie de la peinture et du maquillage
comme un médium sur les toiles qui ont été réalisées avec l’aide du styliste coiffeur
visionnaire Bob Recine et avec le créateur de mode légendaire Andre Walker. Notre
collaboration a commencé à partir de mon travail sur les dessins que j’ai réalisés très
rapidement et que j’ai ensuite passés à Bob et Andre afin qu’ils les interprètent à leur guise.
Cela nous donné la possibilité de travailler absolument librement. » L’artiste suggère de voir
ses oeuvres comme un ensemble, un labyrinthe d’objets contextualisés, et comme des
expérimentations autour de la peinture et de la sculpture dans un champs élargi qui laisserait
transparaître la duperie, la vulnérabilité, le chantage, l'émotion et le désir.